Kaléïdoscopes (band)

Alexandre Furnelle, contrebasse, compositions, arrangements
Daniel Stokart
, saxophone soprano
Nicolas Draps, violon
Laurence Genevois
, alto
Thomas Engelen
, violoncelle

La musique de Kaléïdoscopes est basée principalement sur des compositions et  des « propositions » d’Alexandre Furnelle et de Daniel Stokart. Elle est fortement influencée par le jazz actuel et la musique « classique » mais également par la musique minimaliste et d’autres approches contemporaines. 

Les atmosphères oniriques sont prédominantes.
A côté des parties écrites, des plages ouvertes d’improvisation permettent à chacun de s’exprimer en toute liberté. 

La frontière entre écriture et improvisation n’est pas toujours clairement perceptible. 

Kaléïdoscopes est un groupe où générations, genres et univers musicaux se fondent pour le plus grand bonheur de la Musique.


Discographie

« Kaléïdoscopes » (RB06)


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La presse

« Cette musique vous chatouille les tympans et fait naître en vous des images, des formes, des couleurs. Certains appellent ça la synesthésie, le contrebassiste Alexandre Furnelle appelle ça « Kaléïdoscopes ».
Kaléidoscopes pourrait être la bande son d’un film à imaginer mais c’est, en fait, un superbe jazz de chambre qui évoque – plus qu’il ne souligne – des scènes, des intrigues et des sentiments. … Une configuration singulière, étonnante et raffinée pour un résultat qui ne l’est pas moins.
Alexandre Furnelle a composé 5 des 9 titres (il en a laissé deux à Daniel Stokart dont le sublime « Les Flocons » et en a emprunté deux autres à Frédéric Chopin et Charlie Haden). Ce savant mélange témoigne de l’attrait de ce quintette pour la musique classique mais aussi contemporaine (l’obsédant « Chorégraphie ») ou l’impro jazz (« Sale affaire »). Des pizzicati tout en rondeurs, des cordes que l’on frôle et que l’on frictionne fortement, des envolées irrépressibles de soprano qui marquent et puis s’évaporent. Des échanges qui illuminent les mélodies ou qui, parfois, les laissent dans une douce pénombre. Voilà ce que révèle ce disque plein de nuances, de couleurs et d’atmosphères changeantes emballées par un quintette de haut vol. Tout est cohérent, tout est changeant. Un véritable kaléidoscope. Une véritable réussite.
« 

Jacques Prouvost


« Voilà ce qu’on peut raisonnablement appeler du jazz de chambre, soit une musique acoustique jouée par un petit ensemble (quintet) dans lequel les cordes sont prédominantes et où les interactions de groupe sont primordiales. Le premier titre, Ultima Passeggiata, s’inscrit d’emblée dans cette approche avec une attitude calme et sereine héritée de la musique classique occidentale. Toutefois, les pièces qui suivent laissent aussi entendre d’autres influences : ambient, musique zen et apaisante, mais aussi, comme dans Chorégraphie, des nappes de sons et des rythmes hypnotiques qui évoquent certains compositeurs et orchestres de musique contemporaine. Globalement, l’ensemble du répertoire apparaît ainsi plus varié et donc aussi plus captivant que ce qu’on pourrait imaginer à l’écoute du seul premier morceau.
La contrebasse d’Alexandre Furnelle, qui est le compositeur de 5 des 9 titres du disque, est au cœur de la musique, enrichissant les textures, accompagnant ou délivrant des improvisations courtes mais toujours inspirées comme sur Sale Affaire (à partir de 1:25), sur le Prélude de Chopin (3:38) ou sur Silence (2:25). Au saxophone soprano, Daniel Stokart est le complice idéa… sa sensibilité le porte à jouer ces miniatures délicates auxquelles il apporte de belles couleurs. Il est par ailleurs le compositeur des deux autres morceaux originaux du programme dont le splendide Les Flocons qui évoque si bien la lenteur des cristaux blancs tombant lentement sur la terre. Enfin, il ne faudrait pas oublier le trio de cordes qui, en l’absence de rythmique, constitue le cœur battant de cette musique parfois mouvementée et parfois évanescente.
Il convient d’aborder ce disque avec une grande ouverture d’esprit car il vous emmène souvent sur des chemins inusités. Mais au bout de l’écoute, la sensation d’avoir fait un voyage inédit vous récompensera à coup sûr d’un supplément d’âme. »

Pierre Dulieu (Dragon Jazz)


 « C’est du jazz de chambre. Et de l’excellent. Des musiques de Furnelle et de Stokart qui soulèvent l’âme, l’élèvent dans l’éther et la promènent dans l’espace, au milieu des astres et des galaxies. Elles suggèrent des histoires qu’on n’a aucune peine à imaginer, comme quand on sommeille et qu’on se croit ailleurs et qu’il nous arrive plein de choses. C’est romantique, un peu nostalgique : ce ne peut être que des histoires d’amours perdues et retrouvées.Le saxophone soprano se fait tantôt léger tantôt plaintif, la contrebasse ponctue ses humeurs, les cordes l’enveloppent joliment. L’improvisation casse parfois la langueur, le violon se fait soudain manouche, la contrebasse virevolte aussitôt, et c’est parfait. Ecoutez « Coumaya » ou « Prélude no 20 en do mineur » ou « Sale affaire », et tout l’album, en fait, qui est un vrai kaléidoscope d’ambiances. Le titre du disque est vraiment adéquat.« 

Jean-Claude Vantroyen (Le Soir)